Kammerorchester Basel mit Igor Levit

Introduction au concert A l'écoute à 19h00 Giovanni Antonini, direction Igor Levit, piano Ludwig van Beethoven Ouverture des "Créatures de Prométhée" en do majeur op.43 Ludwig van Beethoven Concerto pour piano et orchestre n° 3 en do mineur op. 37 Anton Eberl Symphonie en mi bémol majeur Les compromis sont nécessaires. Dans la pratique musicale aussi (où irions-nous...). Mais pas dans l'attitude esthétique ! Couvre ton ciel, Zeus, et exerce-toi, comme le garçon qui décapite les chardons, sur les chênes et les montagnes ! Goethe fait savoir de manière agressive et insolente à l'ami de l'homme et porteur de feu Prométhée qu'il n'est certainement pas prêt à une chose : le compromis. Ludwig van Beethoven ne l'est pas plus, ni dans son hommage à Prométhée, ni dans son 3e concerto pour piano, dans lequel il utilise - une fois de plus ! - s'engage dans de nouvelles voies, essaie de nouvelles formes et dépasse les oreilles de l'époque. Est-ce que cela vaut aussi pour son concurrent, Anton Eberl, à peine plus âgé ? Celui-ci a certes pâli aujourd'hui, mais il était une célébrité à l'époque. Et toujours est-il que les contemporains ont été quelque peu irrités par sa symphonie (comme ils l'ont toujours été par Beethoven) : la musique est ardente et audacieuse, mais aussi très particulière.... Ce qu'est aussi Igor Levit, le pianiste internationalement acclamé, inconditionnel, fougueux et audacieux, qui ne laisse personne indifférent, qui s'immisce dans les débats actuels et qui prend les œuvres à contre-pied. Vous imaginez ce qu'il a dit un jour de lui-même ? "Je suis détendu comme de la confiture de fraise". C'est à croire...


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